Mon témoignage
Je me suis inscrit sur ce site de rencontre ukrainien par curiosité et pour me donner une chance de trouver une jolie femme différente de celles que je côtoie en France.
J’ai 51 ans, célibataire sans enfant, sans emploi et en attente de mon futur appartement en rénovation à Prague.
Je ne suis ni riche, ni particulièrement beau !
Je sors de plusieurs histoires d’amour à sens unique, sans la vibration qui emporte tout ! Ma situation est un peu bancale, mais peu importe, je sens que l’avenir me tend les bras…
Après quelques échanges de messages avec plusieurs filles sélectionnées sur Ukreine, j’ai décidé de me rendre une semaine à Karkhov pour établir un contact réel. Je devais rencontrer 3 filles, Anna , Elena et une autre Anna de Karkhov.
Dimitri et Natalie m’ont accompagné et rassuré sur la réalité des profils et des filles avec lesquelles j’ai échangé. C’était un premier point important.
Effectivement quand je suis arrivé à Kharkov, Anna K m’attendait et la première impression était tout de suite positive.
Le problème est que Anna ne parle ni français ni anglais et seulement russe.
Dans mon esprit, la relation allait être limitée. Lors de cette première rencontre, UkReine avait prévu une traductrice pour nous permettre un dialogue plus large que celui des yeux. Après 5 heures de discussion croisée, Anna décidait de rester 3 jours pour faire plus ample connaissance.
Puis je rencontrais l’autre Anna de Karkhov, le soir même. Ancien mannequin, avocate et ex femme d’un haut représentant politique, le niveau était haut. Nous avons passé une heure très agréable, mais je ne ressentais pas la même ferveur que pour l’autre Anna.
Je suis donc resté 3 jours avec la première Anna. Nous n’avions plus d’interprète, mais nos corps se parlaient, nos cœurs s’ouvraient l’un à l’autre et chaque instant se ponctuait par des rires, le besoin de se regarder dans les yeux et de sentir nos mains se frôler, puis se toucher et enfin se serrer l’une contre l’autre.
Nous communiquions via Google traduction, ce qui nécessitait une connexion internet. Les échanges sérieux se faisaient le soir et le reste du temps lors de nos balades nous improvisions avec toutes sortes de mots enfantins, de bruits nouveaux et de gestes ou de mimes.
C’était léger, intense et surtout très drôle. Anna a beaucoup d’humour et un petit grain de folie qui me fait totalement craquer.
Ce n’est pas la plus jolie fille qu’il m’ait été donné de rencontrer, elle a quelques petits défauts qui rehaussent son charme comme sa dent de travers. Mais que j’aime son côté sexy, entendre sa voix un peu rauque, me plonger dans ses yeux verts et jaunes, regarder son sourire illuminer son visage quand elle me dit qu’elle m’aime.
Je l’avoue, nous avons passé trois jours merveilleux malgré tous les petits inconvénients de la vie comme un premier logement insalubre, puis un deuxième sans eau chaude. Pour finir dans un troisième qui donnait dans une cour très bruyante.
Le contact était établi avec Anna et plus rien d’autre ne comptait. Le lendemain, je suis allé voir Elena en bus, mais mon coeur était à Anna.
Nous avons passé une journée et une soirée très agréable, mais je gardais mes distances et Elena semblait s’intéresser plus à ma carte bleue en me demandant dès notre première rencontre de lui offrir les robes les plus chères.
Lors de mon séjour, pour me permettre d’élargir mon choix, UkReine avait organisé un diner de rencontre pour mon dernier soir.
Il y avait près de 50 femmes pour une dizaine d’hommes. Je jouais le jeu sans grande conviction, car je savais que Anna, ma princesse, revenait me voir le lendemain pour son anniversaire et que nous avions encore une journée ensemble.
Je limitais mes échanges lors de cette soirée pour me préserver. Pourtant certaines filles attiraient mon regard, les ukrainiennes sont belles et elles ont cette fougue mélangé à de la délicatesse, qui laisse présager des relations intenses.
Derrière un premier rideau de glace se cache souvent un volcan prêt à exploser.
La dernière journée de mon immersion ukrainienne était entièrement consacrée à Anna. Le temps s’était comme arrêté, seule comptait chaque seconde passée avec elle. Je m’abandonnais totalement à ma belle ukrainienne… et à tous ses appétits.
Le départ et les adieux à l’aéroport étaient ponctués de larmes, de rires et de promesses.
Oui, je voulais prolonger tous ces moments de délectation amoureuse.
Je reverrais Anna…
De retour à Paris, les échanges avec Anna s’intensifiaient. Je devenais un expert pour traduire sur Google du russe au français puis du français au russe en passant par Viber. Parfois les traductions n’étaient pas aussi fiables que souhaitées, ce qui engendrait des quiproquos et quelques interrogations sur le sens de nos échanges.
Heureusement, la vidéo permettait de retrouver le sourire et de lever les doutes sur le sens de nos propos. Ce qui est étrange dans une relation non verbal, c’est que le corps communique beaucoup plus, les yeux, le sourire, les gestes, les intonations de la voix, tout prends de l’importance au-delà du sens des mots.
Je m’organisais pour faire venir en France Anna et sa fille Nastya de 12 ans. Elles n’avaient jamais quitté l’Ukraine, ni pris l’avion.
Après de multiples explications pour les billets, le transfert à l’aéroport de Varsovie, les valises et tout ce qui peut être inquiétant pour un premier voyage, je retrouvais ma princesse à Roissy.
Quel bonheur de partager un premier voyage avec celle que l’on aime. Anna avait les yeux ébahis d’un enfant qui découvre le refuge du Père Noël.
Je revois encore son regard quand au détour d’une rue, se dressait devant elle, la Tour Eiffel. Elle n’arrivait pas à y croire ! Je l’ai prise dans mes bras et nous avons échangé un doux baiser.
Là, je me suis senti le plus heureux des hommes. Quel bonheur d’offrir un peu de magie aux autres.
Le lendemain j’avais organisé un tour de France de tous les monuments à France Miniature. Succès garanti, les trésors de la France s’étendait à ses pieds. Anna et Nastya se baladaient entre les châteaux de la Loire, Chambord, Chennonceau, Saint-Tropez, le Mont Saint-Michel, Versailles, Montmartre, la Tour Eiffel, les Invalides, Notre-Dame et toutes les cathédrales.
Puis le lendemain, c’était au tour de Disneyland. Là encore, Anna et Nastya m’entouraient avec gratitude, amour et un plaisir innocent qui renforçait ma conviction de chercher une femme qui n’avait pas encore été trop gâtée ou trop polluée par nos vies trop facile.
Anna travaille dans un supermarché à Kremenchug. Elle commence à 6h30 le matin pour finir à 21h30, avec une heure de pause, 10 jours de vacances par an et 1 jour et demi de repos par semaine. Tout cela pour un salaire inférieur à 300 euros.
Elle connaît la valeur des choses, de l’argent et du temps. Cela ne l’empêche pas d’être drôle, joyeuse, imprévisible et responsable.
Il existe de nombreuses histoires sur les filles de l’Est qui rêvent de venir en Europe pour sortir de leurs difficultés. Certaines sont prêtes à tout pour obtenir une vie meilleure. Quand je prends conscience de leur situation, je peux comprendre cette volonté de tout quitter pour un homme qu’elles connaissent à peine.
Maintenant, j’ai aussi envie de leur dire, qu’en Ukraine, il y a des raisons de vouloir rester. La vie est bien moins cher, la liberté de rouler, de fumer est encore possible, tout comme dans de nombreux domaines ou les milliers de lois en France réduisent chaque jour un peu plus nos libertés individuelles.
Avec Anna, nous avons discuté de nos vies, de notre futur et de ce que l’on peut espérer. Là encore, j’ai du me fier à Google !
Anna rêvait de voir l’océan, nous sommes descendus en voiture près de Moliets dans les Landes. Là encore, quel bonheur de la voir sauter de joie en arrivant sur la plage. Pas besoin de parler la même langue quand les yeux pleurent de joie et d’émotions.
J’ai présenté Anna à ma famille, l’obstacle de la langue devenait plus complexe à contourner. Nastya parle bien anglais et c’est elle du haut de ses douze ans qui a séduit mes parents. Il faut dire que son éducation est remarquable. Anna est dure avec sa fille et les mots fusent avec violence, mais ils sont très vite compensés par un gros câlin. De plus, je les vois souvent rires toutes les deux car Anna a vraiment beaucoup d’humour. C’est la seule fille que je connaisse, qui soit capable de faire rire aux éclats un inconnu en deux phrases. Je l’ai vécu avec un chauffeur de taxi, quand nous sommes allés boire un verre à Karkhov, le premier soir.
Anna n’est pas facile à gérer surtout quand on ne parle pas la même langue. Elle est capricieuse et s’angoisse pour tout. Mon rôle est de trouver le moyen de la rassurer et de la calmer. Anna est très excessive en tout. C’est probablement son trait de caractère dominant. Tout prend vite des proportions qui dépassent la raison.
Elle me veut tout entier et ne supporte pas quand je ne réponds pas à ses appels. Ce qui parfois pose problème car elle appelle bien souvent au moment de se mettre à table avec mes parents. Nos discussions étant spéciales, cela choque et énerve mes parents puisque Anna me parle en russe et que je lui réponds en anglais ou en français ou dans une langue que nous sommes les seuls à comprendre.
J’ai beau lui expliquer que je ne suis pas seul, mais en famille, si je ne réponds pas, elle me le fait payer en refusant tout échange.
C’est devenu un jeu entre nous !
Maintenant que je connais la vague qui monte et qui l’emporte, je relativise. Je laisse l’orage passer et puis je lui parle de ce qui est vraiment important.
Nous sommes complémentaires, différents, étrangers, mais nous parvenons toujours à nous entendre. Je pense que c’est la clé dans un couple.
Il y a toujours des moments de tensions, d’incompréhensions et de désillusions. Mais ce que je vois avec Anna, c’est que nous avons une curiosité l’un pour l’autre. Nous avons le besoin de nous voir, de nous parler et de sentir une proximité malgré la distance.
Le fait de ne pas pouvoir être ensemble tous les jours comme un couple normal attise cette curiosité. Est-ce de l’amour ou bien un désir qui nait du manque ?
Toujours est-il que c’est profond et que cela s’amplifie avec le temps.
Je ne pensais pas retomber amoureux. Mes rapports avec mes amies étaient tendres et sincères, mais il manquait le piment qui emporte tout.
Anna conjugue trois choses qui pimentent notre relation.
Elle est naturelle, spontanée et vivante sans filtre ou masque, ce qui permet d’être dans l’authentique.
Elle est joueuse, fantasque et dotée d’un grand sens de l’humour que j’adore. Nous rigolons beaucoup de nos facéties.
Elle est fragile, féminine et cache ses angoisses derrière une exigence de contrôleur de douane. C’est surprenant au début, mais je parviens à décrypter son anxiété et à m’adapter pour répondre à son besoin de sécurité et de réconfort.
Je ne pourrais pas dire si Anna reflète les différentes facettes des filles de l’Est. Elle alterne entre la glace et le feu, la soumission à l’homme et la domination de la femme indépendante, elle aime jouer de ses charmes et provoquer les hommes.
Je ressens en elle une âme forte, curieuse, qui n’a pas eu les moyens de s’ouvrir au Monde et j’ai le désir profond de nourrir son épanouissement.
Je suis heureux de ce que l’un apporte à l’autre. L’étape suivante sera de trouver le moyen de vivre ensemble et de se tester dans le quotidien pour apprendre à se connaître, à s’apprécier et à s’aimer.
Merci Dimitri et Natalie pour cette belle rencontre.