Tout en étant en relation avec les 2 premières filles avec lesquelles c’est bien parti, j’ai continué à envoyer des messages à droite et à gauche. Bien sûr, toujours plus d’espoir que de retours ; l’idée est que plus on envoie de bouteilles à la mer, meilleurs seront les retombées. Et en effet, j’ai des réponses.
Après quelques semaines d’un travail acharné, (oui, faut vraiment y croire !), force est de constater que je me retrouve avec 5 correspondances qui ont l’air de tenir la route. Et hop ! Me voilà dans l’avion pour Kharkov. Quelle aventure… Je vais enfin approcher celles qui m’ont fait fantasmer à distance depuis des semaines. Pour dire vrai, j’ai déjà fait quelques rencontres par Skype avec 3 d’entre elles. Les 2 autres n’ont pas pu s’organiser ; certainement pas manque de moyens ; tout le monde n’a pas d’ordinateur à la maison en Ukraine !
Mais bon, de toute façon, avec 5 chances de trouver l’amour, plus les rencontres que je compte bien faire sur place, je ne m’en fais pas trop. Etant très optimiste par nature, je suis sûr que ce voyage devrait me donner une idée sur l’Ukraine, les Ukrainiennes et ma situation future.
Et en effet, après un peu plus de 3 heures d’avion, je suis attendu par un autochtone sympathique, (avec sa petit pancarte, et tout et tout !), qui dans un Français très correcte, m’accueille et m’accompagne à l’appartement que l’agence m’a réservé.
Rien à dire, pour le moment, le service est à la hauteur ! Le programme des réjouissances est établi, me voilà un peu fatigué et j’annule le tour de la ville que mon guide avait pourtant prévu à mon attention. J’en profite pour appeler en France pour rassurer les quelques personnes qui me parlent encore, et je m’endors tout étourdi par le voyage.
Le lendemain, je suis réveillé par l’agence matrimoniale UkReine.com, qui me prévient qu’un chauffeur va venir me prendre. J’avais oublié le premier rendez-vous en début d’après-midi avec Alexandra. Un petit coup d’œil a ses quelques photos, je me concentre sur elle, j’arrive dans un splendide café branché du centre ville et je la reconnais tout de suite.
Fidèle à tout ce que j’avais vu d’elle auparavant, elle est élégante, car même si la situation économique est plus qu’inquiétante en Ukraine, on n’imaginerait pas une seconde que cette femme, superbement préparée pour moi, gagne moins de 300€ par mois pour 55 heures de travail par semaine. Et oui, côté grâce et féminité en toutes circonstances, les Françaises peuvent se rhabiller !
J’avais un peu d’appréhension, mais l’accueil est chaleureux, on s’embrasse comme des amis, et on commence à discuter en Anglais. J’ai révisé un peu l’Anglais avant le voyage, elle-aussi, sans doute. Tout ça est hésitant mais on s’en sort finalement très bien. Le guide traducteur attends à la table à côté et je suis tout étonné de voir que nous n’avons pas du tout besoin de lui pour communiquer. Elle me parle de son travail, de son précédent mariage, des hommes en général, de l’Ukraine, et enfin de l’avenir qu’elle espère radieux, hors de son pays natal. On échange ainsi pendant 1 bonne heure.
Excellent exercice même si j’ai compris au bout d’assez peu de temps que ça n’est pas elle avec qui je ferais quelque chose. Mais tout est très sympa tout de même. Alexandra me raconte sa vie, je fais de même. On rigole un peu, et l’entretien s’achève tout naturellement. Je ne l’a reverrais plus. Mais j’ai adoré l’idée de rencontrer des femmes pendant ce voyage dédié à l’amour, au bonheur, et à mon avenir. J’ai également fait quelques erreurs que je compte bien ne pas refaire. Ça sert à ça, l’expérience.
Mon prochain entretien, pour demain, sera donc plus performant, j’espère, en tout cas de mon côté. N’oublions pas que la femme étudie, par nature, chacun de nos gestes, et peut changer d’idée en bien ou en mal, à chaque seconde. Nous, les hommes, sommes beaucoup tolérants et cool. Finalement, dans n’importe quel pays du monde, une femme est une femme. Et l’exercice d’équilibriste sans filet pour l’approcher est toujours le même !
Qui a dit qu’on ne doit pas généraliser ? Allez la suite